
Les Kurdes de l’Islam
“(…) Avec l’arrêt des invasions mongoles et la conversion à l’islam de nombre d’entre eux, les Kurdes vont peu à peu reprendre du poil de la bête. Dans leur Kurdistan originel, ils créent dans la seconde moitié Moyen-âge plusieurs États indépendants et principautés quand ils ne sont pas retrouvés dans les plus grandes cités musulmanes d’Orient. Marco Polo dit ainsi en avoir rencontré de nombreux à Mossoul lors de son périple vers la Chine. Alep, Le Caire, Gaza, Damas, Jérusalem, Hébron ou Bagdad avaient toutes leurs quartiers kurdes assortis de leurs mosquées et imams. De grands érudits kurdes sont alors, entre le 12 et le 13e siècle chrétien, à signaler. Ainsi de Sayf al-Dīn al-Āmidī, juriste chaféite et adepte des sciences du kalam et de Fakhr-un-Nisāʾ Shuhdah, célèbre savante du hadith et calligraphe à ses heures. Plus tard viendront Ibn al-Ṣalāḥ, grand savant chaféite du hadith, al-Shahrazuri, historien et philosophe, Ibn Shaddād, lui aussi un historien, mais aussi un juriste, Ibn al-Mustawfī, historien lui aussi, ou encore, le célèbre Ibn Taymiyya, qui était kurde de sa mère. Abū al-Fidāʾ, l’un des derniers princes ayyoubides avait aussi été l’un des grands éruditskurdes de son temps. Géographe et historien, la lune a depuis un cratère portant son nom. Les 14 et 15e siècles chrétiens ne seront pas en reste. Zayn al-Dīn al-‘Iraqi avait été ainsi un grand nom des sciences parmi les Kurdes médiévaux. Savant du hadith, il avait notamment été l’un des professeurs du célèbre savant de l’islam, Ibn Ḥajar (…)”
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Delhi, capitale de l'islam des Indes

Damas
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